jeudi 8 novembre 2012

Parait qu'à la pleine lune les hommes se transforment . Parait qu'à la pleine lune nos cœurs meurtri nous empêchent de dormir. Il est vrai que l'insomnie me gagne , et que mes blessures d'autrefois me jouent des tours . Ce n'est pas elle, la lune , la belle lune qui me terrassera . Je l'aime trop pour la laisser faire. Et puis ce ne sont que des rumeurs .
Hier , ce n'était pas la pleine lune. Je me suis endormie en écrivant. La fatigue reste. C'est dur le rythme du travail . C'est dur les responsabilités. La peur de ne pas être à la hauteur des exigences. La peur de faire le mal plutôt que le bien pour ces personnes souffrantes.
C'est difficile d'être face à une situation d'urgence où tout le monde court partout . Et je reste là , face à cette personne souffrante. Impuissante. On me dit que c'est normal, qu'avec le temps ça passera, que je ne ressentirais plus rien ,que je saurais quoi et comment faire. Est-ce qu'on peut vraiment rester insensible à la détresse ?
C'est dingue, ça me rend dingue. Les responsabilités, lorsque l'on a une vie entre nos mains, ce n'est pas comme essayer de se rappeler sa liste de course parce qu'on l'a oublié à la maison. Les erreurs , les oublis , n'ont pas leur place ici. Comme elle le répète aussi souvent entre deux gorgées  "oh ,oh , on se calme hein , ton nom c'est "t'inquiète" , je t'appelle comme ça maintenant "t'inquiète" "

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