Mots à l'amour

Mon chéri,c'est le meilleur du monde .

Vous savez pourquoi ? 

Moi je vais vous le dire. 

Vous avez déjà eu des câlins très doux? Imaginez que ses câlins à lui, c'est encore plus doux que le plus doux des câlins. Parce que dans ses câlins , il y a tout l'amour du monde.

Vous avez déjà pleurer de joie ? Parce que moi oui, tellement , tellement de fois, parce qu'être aimée de lui, c'est le plus beau des cadeaux.

Et puis il y a son sourire, son visage qui s'illumine quand il est sur le point de dire ou faire une bêtise, c'est beau, c'est tellement beau.

Vous avez déjà fantasmer , imaginer qu'un jour votre artiste préféré devient l'amour de votre vie? Je n'ai même pas à le rêver puisque je l'ai déjà mon artiste, mon amour. 

Parce que son talent m'a émue , parce qu'il m'étonne de jours en jours.

Vous savez pourquoi je l'aime plus que tout cet homme-meilleur-du-monde ? Parce qu'il sait me rassurer, il est toujours là, surtout quand rien ne va. Parce qu'il est ce que j'attendais depuis longtemps. Parce qu'il a su m'apprivoiser, il a su et sait me rendre heureuse. Et tout simplement parce qu'il est tel qu'il est. 

Jingle bells oh jingle bells

Mes mains au dessus d'une bougie pour me réchauffer. Un baiser pour me réconforter. Un mot doux pour me prouver tout son amour. L'eau qui coule , coule dans ma gorge , coule le long de la fenêtre, coule dans la rue, coule dans mon corps. Peu à peu des flocons, légers , virevoltants , et le vent qui souffle souffle entre les pans de mon manteau. Manteau âgé , manteau trop petit mais manteau adoré. Bague oubliée près de l'évier, comme toujours , je cours après. Courir après la vie, après l'envie. C'est beau d'aimer, c'est beau l'envie d'amour, l'envie de tout. Admirer les couleurs de noël , admirer ces mères si fortes, si déterminées, si brillantes. Le courage de donner la vie, malgré cette boucherie. Un bébé qui naît ,c'est beau il parait. C'est l'émotion d'une nouvelle vie qui rend cette naissance belle. Parce que de l'autre côté de la table, c'est autre chose. Un acte merveilleux. Avoir son petit champs Elysées qui pétille, frétille. Et le monde qui bouge et glisse sur les trottoirs glacés par la pluie verglacée. Le regard insistant des passants. Elle est étrange à chanter, elle est étrange à glisser , à danser. Chercher de la chaleur au fond de ses poches et puis se dire que tant pis, elles sont déjà gelées mes petites mains, et puis ma bougie m'attend. Avancer ,apprendre, ne jamais relâcher la tension dans mon dos, la tension dans ma tête. Ce n'est pas demain la fête. Demain est juste vendredi. Demain est juste demain. Il est encore au dessus de nos têtes et le passé est déjà loin derrière. A présent ma bague scintille dans la lumière de la bougie. Parce que c'est beau les bougies. parce que c'est beau noël, c'est beau la vie.

Where is my childhood?

J'ai toujours, sans cesse, une raison d'écrire. Enfin toujours. Non pas tellement en fait. Pourquoi il faudrait une raison? Les journées sont longues. Trop longues pour moi. Aujourd'hui on a regardé l'enfant sauvage, un film des années 60 en noir et blanc. Troublant comme film. C'est l'histoire d'un docteur qui prend sous son aile un enfant trouvé dans la foret. Et il se donne pour mission de l'éduquer afin de voir si malgré son age avancé , l'être humain peut s'adapter à son environnement et évoluer . Et effectivement, l'enfant parvient à s'habituer à lui, à comprendre ce que le docteur lui dit etc. La fin m'a perturbé parce qu'en fait il n'y en avait pas. L'enfant s'est enfuit dans la foret et s'est rendu compte qu'il était mieux avec le docteur. Alors il est rentré car il est devenu dépendant d'autrui. Et c'était la fin . Pas de suite sur son évolution. En même temps c'est un film des années 60. Qu'il ne soit pas abouti ça peut se comprendre. C'est usant de voir que rien n'est aboutit. Dans les rues , ils ont installé les décorations de noël seulement dans certaines et qui fonctionnent à moitié. C'est joli même si c'est frustrant. J'ai attendu bien une heure dans le froid avant de pouvoir rentrer chez moi . Avant j'adorais la ville plongée dans l'obscurité et le froid de l'hiver. C'est étrange de changer de préférence comme cela. J'adorais me balader seule dans ces moments là . Maintenant je ronchonne dès qu'il fait froid, dès que je suis seule, et j'ai peur, oh oui si peur la nuit. Je suis soulagée quand je rentre chez moi, enfin les cinq premières minutes. Parce qu'il est sur qu'après ces cinq minutes je n'aurais plus une minute pour poser mes pieds gelés contre un radiateur brûlant. On exige plus que je ne peux accomplir. Frustrant , et épuisant. Le cerveau fatigue la journée, et le corps fatigue la nuit. Je me rends compte de jour en jour qu'il y a à peine 1 an ,j'étais en maternelle.

Parait qu'à la pleine lune les hommes se transforment . Parait qu'à la pleine lune nos cœurs meurtri nous empêchent de dormir. Il est vrai que l'insomnie me gagne , et que mes blessures d'autrefois me jouent des tours . Ce n'est pas elle, la lune , la belle lune qui me terrassera . Je l'aime trop pour la laisser faire. Et puis ce ne sont que des rumeurs .
Hier , ce n'était pas la pleine lune. Je me suis endormie en écrivant. La fatigue reste. C'est dur le rythme du travail . C'est dur les responsabilités. La peur de ne pas être à la hauteur des exigences. La peur de faire le mal plutôt que le bien pour ces personnes souffrantes.
C'est difficile d'être face à une situation d'urgence où tout le monde court partout . Et je reste là , face à cette personne souffrante. Impuissante. On me dit que c'est normal, qu'avec le temps ça passera, que je ne ressentirais plus rien ,que je saurais quoi et comment faire. Est-ce qu'on peut vraiment rester insensible à la détresse ?
C'est dingue, ça me rend dingue. Les responsabilités, lorsque l'on a une vie entre nos mains, ce n'est pas comme essayer de se rappeler sa liste de course parce qu'on l'a oublié à la maison. Les erreurs , les oublis , n'ont pas leur place ici. Comme elle le répète aussi souvent entre deux gorgées  "oh ,oh , on se calme hein , ton nom c'est "t'inquiète" , je t'appelle comme ça maintenant "t'inquiète" "

Autumn my ass.

Retour de Londres .On a beaucoup marcher, beaucoup rit, mitraillé de photos les rues pour n'en garder qu'une ,visiter les endroits qu'il ne connaissait pas,il a chanter , j'ai beaucoup pleuré. De joie et de peine. La peur au ventre,l'avion a atterrit. Les mains gelées, mon nez glacé dans son cou . C'est dur de sourire quand on a peur. ça se bouscule dans les rues . Oxford Street est bondée , Regent's park perd ses feuilles. Je n'ai pas oublié Londres. Mais j'ai oublié l'allure de l'automne, sa tristesse, sa froideur et ces questions . Un chocolat chaud, hop des larmes. Un sourire, hop des larmes. Foutues hormones. Foutu automne. Qui est-elle?

L'inconnu du train . Va t il continuer à se taire et à me regarder du coin de l'œil? Il porte des chaussures noires en cuir , une veste de costard sous sa veste kaki. Des grosses lunettes noires. Je mettrais ma main a couper qu'il est dans un lycée hôtelier . Il a avec lui un sac de lycéen , avec une grande pochette à dessin, un artiste ? Ou quelqu'un qui fait de grand projet hôtelier ? Les cheveux ébouriffes, il fait enfant , pas tout à fait homme. Encore un regard en coin . Étrange l'étranger du train. Pourtant on dirait qu'il va parler.

Love somebody

J'ai voyagé quelques heures avant d'arriver à destination , près de R. Le soulagement de voir son sourire , de le voir heureux et surtout de savoir que je le rend heureux .. Un concert assis sur des chaises en plastique , en petit comité . Du jazz dans les oreilles pour la première partie et du rock avec un barbu délirant en seconde partie . Après des journées de folie à courir à droite à gauche pour aider les autres , on s'endors facilement en écoutant de la bonne musique ! Into the wild que je n'ai jamais finis , des bougies et des baisers tendre de l'amoureux pour m'endormir . Une balade en voiture jusqu'au moulin de Claude François pour l'anniversaire de la petite . Le regard si sérieux de R. Lorsqu'il conduit , sa main sous la mienne . Je crois bien que c'est ça le bonheur d'être deux .

C'était beau, c'était bon. Une gorgée brûlante, un peu de musique, du twist , une autre gorgée. La tête qui se vide quand on aspire, quand on inspire, quand on se laisse aller à ce rythme entrainant. La soirée dans les bras de la Rousse, l'entendre me raconter sa vie. Les "câlins d'amitié" with her boyfriend, que j'aime tant. Lire les mots d'amour de R. , amour si tendre. Passion dévorante.
On se laisse aller en dansant , en riant à partir de rien.
Envie de se libérer l'esprit , de monter sur Paname, de lui dire que je l'aime.
Et que ce sera Aria et Aaron les prénoms de mes enfants , peut être nos enfants.
Perspective d'avenir . Peut etre trop tôt.
Mais c'est beau les projets , surtout quand ils ne tombent pas l'eau.

http://www.youtube.com/watch?v=B-Wd2gxqWd4&feature=relmfu

Dance with me

Il faut absolument que je danse. C'est un besoin vital. Maintenant. Trop de choses m'ont perturbé et m'ont rendu apathique pendant plusieurs jours. Danser, c'est tout ce que je sais faire. Ou ce que je ne sais pas justement. Peu importe si je ne suis pas gracieuse , le but étant de se libérer. Se dire qu'on a tout raté , ça rend dingue, ça m'enferme. But I'll be brave. Se louper, ça arrive. Mais quand tu as tant attendu ce moment, le moment T où tu sais que tu ne dois pas échouer parce que là, juste là , au bout de tes mains , tu as la liberté qui t'appelle, là tu paniques. Tu tires une cigarette, tu te poses au sol, et tu fais le bilan. "Perdre, qu'est-ce que c'est? Echouer ,ça je sais. Mais perdre, est-ce différent d'échouer? Oui ça l'est. Quand tu perds ,il est rare que tu puisses rattraper ce que tu as fais.
Pensées du soir, bonsoir. Et bonne nuit.